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J'ai grandi loin du monde artistique et j'ai appris à dessiner et à peindre par moi-même, le parfait autodidacte. Dans les années 80 j’ai decidé de devenir illustrateur à la suite d’une visite au salon des illustrateurs à l’espace Austerlitz à Paris en 1984. En 25 ans de travail j'ai réalisé de nombreuses campagnes publicitaires en France et en Europe ainsi que de nombreuses pièces pour le cinéma, la musique et l'édition. Fin des année 80 je décide de me consacrer en parallèle à la peinture et participe à de nombreuses expositions, individuelles ou collectives en France et à l'étranger.

J’aime à raconter une histoire à travers mes toiles, cet espace temps entre l’enfance et l’âge adulte, le temps qui s’écoule. A l’inverse des peintres hyperréalistes je ne cherche pas la distanciation, mon travail a un caractère emphatique, voir romantique. Le tableau prime avant tout sur le sujet, il est important pour moi de conserver cette évidence de la peinture. Je dirais que ce que je recherche c’est une réalité presque parfaite.

La génese de mes tableaux se fait d’abord à l’ordinateur par l’assemblage de photos que je prends et retravaille sur Photoshop. Je les agence comme je le sens, je compose. Le travail de création est là. Ensuite le passage à la peinture relève principalement de la technique. Plus que la ligne c’est la lumière en négatif, dans les noirs, que j’essaie d’exaltée, la sensualité et l’épaisseur des couches superposées, ce n’est photoréaliste qu’en surface.

J’ai toujours l’impression que je sculpte l’image plutôt que je la peins. Après un premier passage avec l’aérographe que j’utilise comme un pinceau pour placer les formes, je sculpte l’ensemble avec des gommes, des crayons, des grattoirs et des outils de ce genre. J’essaie par la richesse des noirs et la multitude des détails d’avoir un caractère presque abstrait de la touche.

Jean Luc Panek
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